Mutilla horrida Fr. Smith, Descr. new spec. Hym. Coll. Brit. Mus.l879,p.l92,♀. Mutilla tomyris Péringuey, Ann. South African Muséum, 1899, p. 375, ♂. Smith n’a décrit que la femelle de cette espèce, dont le type provenait du Zambèse et qui se distingue de ses congénères par la très forte sculpture de ses téguments. Sous le nom de Mutilla tomyris, Péringuey a décrit un mâle de l’Afrique du Sud, dont la caractéristique est aussi d’avoir les téguments très fortement sculptés, particulièrement le second segment dorsal de l’abdomen, dont le disque est couvert de profondes fossettes allongées, séparées par des rides saillantes et anastomosées. Or, dans la collection du Musée de Leide, il existe des mâles et une femelle d’ Odontomutilla, provenant du Cap de Bonne Espérance (un ♂ et une ♀ reçus autrefois du Musée de Berlin sous le nom de Mutilla notata Klug, d’autres ♂ ♂ reçus du Dr. H. B. van Horstok) et qui, bien que n’ayant pas été capturés in copula, appartiennent très vraisemblablement à une même espèce. Comme la femelle répond à la description de horrida Sm. et les mâles à celle de tomyris Pér., je crois pouvoir en conclure que tomyris est le mâle de horrida dont le nom a la priorité. Cette assimilation est en outre corroborée par la disposition identique des ornements de l’abdomen et par l’analogie complète de la sculpture chez les deux sexes.