Les oiseaux de tempête forment un groupe, qui comprend les genres Procellaria, Diomedea et Halodroma. Ils sont reconnaissables, au premier abord, à leurs narines s’ouvrant dans des tubes, ainsi qu’aux tégumens cornés de leur bec, lesquels se trouvent composés, chacun, de plusieurs pièces. Les tubes nasaux sont le plus souvent placés horizontalement, mais ils ont une direction perpendiculaire dans les Haladromes: ces tubes sont quelquefois (dans les Albatros) tout-à-fait séparés l’un de l’autre et placés, chacun isolément, sur les côtés du bec; dans les autres genres, ils sont soudés et placés sur le dessus du bec, en sorte que les narines ne se trouvent séparées, l’une de l’autre, que par une parois perpendiculaire, épaisse dans les Puffins, mince dans les autres Pétrels et les Haladromes. Les jambes sont, vers le bas, plus ou moins nues dans les Pétrels hirondelles; dans les autres, elles sont plus ou moins complètement emplumées. Il paraît que le plumage de ces oiseaux ne varie, ni suivant le sexe, ni suivant les saisons, et il arrive encore souvent que le premier habit ne diffère point de celui des adultes. On n’observe pas non plus de différence très sensible dans la taille des deux sexes, quoique les femelles soient en général un peu plus petites que les mâles.